Être perfectionniste peut représenter une qualité qui nous permet de nous améliorer, de faire les choses de manière optimale, d’être persévérants et minutieux, ce qui amène une reconnaissance de la part de notre employeur et de nos proches.
Toutefois, cela devient malsain lorsque des impacts négatifs commencent à y être associés. En effet, si je dois tout faire de manière parfaite, que j’ai la conviction que je ne peux pas faire d’erreurs, que je suis souvent insatisfait de mon travail, car il n’atteint pas mes attentes, que j’ai toujours un sentiment de devoir en faire plus, que je doute constamment de mes performances et que je commence à accumuler du retard à trop vouloir bien faire, il est possible que le perfectionnisme ait un impact nuisible sur ma santé.
Il est alors fréquent que cela m’amène à vivre de la frustration, de la colère et du stress, car les tâches sont difficilement réalisables selon mes attentes, ce qui peut m’amener par exemple à travailler en dehors des heures de travail. Parfois, ces situations peuvent mener à sacrifier la sphère familiale pour celle du travail.
Alors, comment dois-je faire pour que mon perfectionnisme reste positif?
Tout d’abord, il faut prendre conscience que notre perfectionnisme devient malsain dans certaines situations. Une fois cette étape réalisée, il faut se poser des questions sur ce que nous sommes à l’aise de modifier, en se fixant des objectifs réalistes et non impossibles à atteindre. Il existe plusieurs degrés entre la perfection et la nullité. Le plus important, prenez conscience de vos valeurs et ensuite, faites la liste de vos priorités afin de mettre votre énergie sur les activités qui sont importantes pour vous. Rappelez-vous, l’erreur est humaine !
Et au passage, qu’est-ce que c’est d’être parfait? N’est-ce pas utopique de tenter d’atteindre la perfection quand votre définition de ce concept est différente de la mienne ?
Rédigé par Kloé Baril Chauvette, ergothérapeute